Dans le cadre du Festival Radio France Montpellier Languedoc-Roussillon, la Sacem propose, pour la septième année, une sélection de films documentaires sur la musique, projetés chaque jour à 15h, Salle Einstein, au Corum. L'entrée est libre.

Photo Bruno Pothet © DR

Rechercher dans ce blog

CYCLE QUESTIONS D'ORCHESTRE




Film du 13 juillet 














THE PROMISE OF MUSIC
Un film d'Enrique Sanchez Lansch


Le « Simon Bolivar » en action, photographie Magdalena Lepka © DR
« Je crois qu’une des principales réussites du Sistema est de mettre l’accent sur le rôle vital qui revient à la spiritualité dans l’évolution sociale et humaine : l’importance de renouer avec sa part spirituelle, sa nature intime, et de cultiver des valeurs humaines fondamentales basées non pas sur l’apparence extérieure mais sur l’essence de la vie, l’essence même de l’existence. L’orchestre influence la façon dont les enfants perçoivent ce qu’est réellement la vie, leurs relations avec autrui, leur rôle au sein de la société. Il leur donne le sens de la solidarité avec leur groupe, leur équipe, leur idéal. La société moderne a besoin d’hommes et de femmes qui s’identifient à l’idéal de leur communauté, autrement dit, qui sont capables de voir leur travail comme un service.
Je crois que la musique, comme expression ineffable et mystérieuse, et pourtant puissante et passionnée de l’amour, peut procurer à la société ce dont elle a si désespérément besoin aujourd’hui : la spiritualité, la solidarité, la compassion et, surtout, le bonheur. Cette pensée nous éloigne du pessimisme, du défaitisme, de l’amertume, de la conviction que la vie ne vaut pas la peine, et nous fait prendre la vie avec optimisme et vitalité. Souvent, dans les pays plus avancés, l’excès d’abondance peut produire une sorte d’ennui, de lassitude. La vie perd son sens, son intérêt. On n’a plus de défi à relever, plus de but à atteindre. La surabondance peut souvent être aussi terrible que la plus extrême pauvreté.
Je suis convaincu que la musique nous met sur une voie noble, et nous confère équilibre et harmonie : c’est pourquoi « l’harmonie » est un concept clé dans l’univers musical : une harmonie intégrale, l’harmonie du corps et de l’esprit, celle de nos valeurs les plus profondes. »
José Antonio Abreu
Jose Antonio Abreu est le fondateur du système d'orchestres de la jeunesse qui a transformé la vie de milliers de jeunes au Vénézuela. Une histoire étonnante dont il parle mieux que quiconque.   
 
Le réalisateur
ENRIQUE SANCHEZ LANSCH
    
Biographie officielle  Enrique Sánchez Lansch est né à Gijón , dans le Nord l'Espagne d'un père espagnol et de mère allemande. Il a été élevé à Gijón et à Cologne, en Allemagne. Au cours de sa formation académique et artistique étendue au théâtre et à la musique (y compris une carrière de chanteur d'opéra ainsi que la maîtrise un diplôme en philologie romane, l'écriture mémoire de maîtrise de son sur l'adaptation cinématographique de la littérature) Enrique Sánchez Lansch travaillé comme premier assistant réalisateur pour l'opéra et plus tard pour le cinéma et la télévision tout en effectuant sur la scène de l'opéra. Dans le milieu des années 1990, il a décidé de se concentrer exclusivement sur le film. Son travail l'a amené au-delà de l'Allemagne à l'Italie, la France et la Grèce, l'écriture et la réalisation de films pour la plupart sur les sujets de la musique, l'opéra et le ballet.
Après quelques années de production et la réalisation des programmes de fiction pour la télévision, Enrique Sánchez Lansch passe un an à développer de nouveaux projets et à améliorer son film et l'écriture de scénarios de compétences à l'Université de Columbia à New York, et à l' Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Depuis 2002, il est basé à Berlin et travaille comme réalisateur et scénariste de longs-métrages cinéma, à la fois documentaire et fiction.              
L'intervenante
NATHALIE KRAFFT  
 
Trente ans de journalisme, dont quinze au Monde de la musique (1992-2007). Avant de faire coïncider un job avec mon goût immarcescible pour la musique classique, j'ai navigué dans des magazines incongrûment variés.
Encore avant, j'ai erré dix ans à la Sorbonne afin d'y étudier la littérature. En réalité j'hibernais dans des bibliothèques obscures.
Particularité : je n'ai PAS écrit de livres. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot.
Pour aller plus loin avec le film
      Dialogue avec le public
 
Photos Bruno Pothet © DR



Extrait vidéo du débat
 
        

Aucun commentaire: